h1

L'équipe Tarpex

  • Léo HEBERT
  • Olivier EL KHOURY
  • Jeoffrey MICHEL
  • Hermine RAYNAUD
  • Lucie DESAUBLIAUX

tarpex@iiiha.com

Le facebook du Tarpex

L'appel à Contribution pour le numéro 02 du TARPEX est à présent ouvert !

Type de contribution : tous les genres (littérature, illustration, photographie, etc.)
Thème : l’errance
Date limite : 15 juin 2016
Format textes : PDF ou .doc MAXIMUM 3000 signes.
Format images : TIFF ou PNG en CMJN (résolution minimum : 300DPI) Taille minimum : 20x25 cm

Pour nous envoyer une contribution, contactez-nous ici : tarpex@iiiha.com.

++++++++
« À force de taper à coups redoublés sur la même porte, elle finit toujours par s’ouvrir. Ou alors c’est une porte voisine, qu’on n’avait pas vue, qui s’entrebâille, et c’est encore plus beau. »
Michel Tournier, Le Roi des Aulnes
++++++++


Le TARPEX#2 est en gestation !
Il est sexy, il est gourmand, il refuse de se cantonner au papier et se prévoit une plate-forme numérique sur laquelle s’étaler.

Nous comptons sur vous pour ne pas dépasser les 3000 signes. Qui dit plate-forme numérique dit format court (oui, nous pensons à vos yeux !)

Le thème reste l’errance, avec quelques balises cependant. Nous avons prélevé plusieurs citations dans des livres soigneusement choisis (c’est-à-dire ceux que nous avions sous la main). L’idée est de choisir l’une d’entre elles et d’en faire soit la première phrase, soit la légende de votre image, son ou vidéo.

Les phrases proposées sont :
« L’immobilité ça dérange le siècle. »
Léo Ferré, Il n’y a plus rien

« Quand on vient juste de mettre le pied, on ne sait pas ce qui va suivre. »
Caryl Churchill, Far Away

« Je m’assis, les pieds dans le caniveau. »
Michel Tournier, Le Roi des Aulnes

Une contribution publiée dans la revue Tarpex se devrait de satisfaire idéalement à plusieurs critères. La première exigence est celle d’un geste qui témoigne d’un style, d’un ton, d’un regard, d’une recherche d’auteur qui ne craint pas de s’adresser à un public averti, en échappant à plusieurs pièges qui se forgent quasi-automatiquement dès que la notion d’errance est évoquée.

Humour, ironie, acidité, et même méchanceté ou violence, prise de risque formel, ouverture du sens, attention aux détails, au quotidien, au matériau artistique spécifique, sont des voies possibles pour s’éloigner des tentations de formules trop usées quand l'errance est en jeu. Sinon, toute orientation est a priori recevable, de l’abstraction à la figuration, à condition de proposer un travail manifeste et personnel du medium, de préférence économe et dense.

Précisons que l’errance est ici entendue au sens propre comme au figuré ; il peut être question d'un corps en recherche parcourant les routes sans objectif précis comme d'une certaine vacation des idées, des relations aux autres et au monde en général – en gardant à l'idée, bien entendu, que l'errance, physique ou mentale, est avant tout un refus d'immobilité, une intranquillité, la recherche obstinée d'un état qui reste lui-même difficile à définir.